Castel Saint-Denis

Juché au sommet d'un éperon rocheux, surplombant la vallée de la Loue, le Castel Saint-Denis s'étend sur 250 m de longueur pour 70 m au plus large.
Il fait l'objet depuis 1996 d'un suivi archéologique et de sondages préalables aux travaux de consolidation destinés à la valorisation des vestiges et à l'ouverture au public prévue en 2024.
Succédant à un édifice plus précoce dont seules quelques traces fugaces marquent l'existence le bâti est caractéristique du mode de construction à la fin du 12e - 13e siècle. Il se compose d'un vaste logis partiellement voûté sur colonnes et de deux tours à chaque extrémité, (Montsoufflot et Saint-Denis), bornées par un profond fossé et par la falaise. Les tours présentent la particularité d'appartenir, au sein d'un même édifice, à deux seigneurs distincts, Scey et Montsoufflot.
Dans le courant du 14e siècle, la construction d'une extension au sud-ouest fondée à la base du massif rocheux, augmente d'une façon non négligeable la superficie habitable. En 1494, l'empereur Maximilien autorise la refortification du château mise à mal par les armées de Louis IX. S'ensuit une considérable refonte de l'édifice. Le logis est entièrement révisé et prolongé. Reconstruit avec des murs nettement réduits et ajourés de larges fenêtres, le château médiéval défensif devient une résidence. Les fils de Nicolas de Perrenot, garde des Sceaux et conseiller de Charles Quint, restaurent à nouveau les bâtiments et les développement entre 1565 et 1576 par un avant-château et une vaste basse-cour. En 1674, les troupes de Louis XIV assaillent le château et demandent son démantèlement.

Juché au sommet d'un éperon rocheux, surplombant la vallée de la Loue, le Castel Saint-Denis s'étend sur 250 m de longueur pour 70 m au plus large. Succédant à un édifice plus précoce dont seules quelques traces fugaces marquent l'existence, le bâti est caractéristique du mode de construction à la fin du 12e - 13e siècle. Il se compose d'un vaste logis partiellement voûté sur colonnes et de deux tours à chaque extrémité bornées par un profond fossé et par la falaise.